Les nouveaux rites ont parfois du bon, ici en matière d’hygiène, révèle cette étude publiée dans l’American Journal of Infection Control. Moins de risque de transmission bactérienne ou virale, avec un check qu’avec une poignée de mains, concluent ces chercheurs de l’Aberystwyth University (UK).
Le check transmet beaucoup moins de bactéries et répondrait même mieux aux impératifs de prévention de transmission bactérienne ou virale entre patients et professionnels de santé, selon cette étude menée à partir de différents essais de « salutations alternatives » : Une main gantée stérile plongée dans un récipient de germes, puis séchée, un échange de poignées de main, un check, différentes durée et l'intensité des contacts ont été testées. Après l'échange, les gants ont été immergés dans une solution permettant de mesurer le nombre de bactéries transférées lors du contact. L'analyse montre près de 2 fois plus de bactéries transférées à l'occasion d'une poignée de main par rapport à un check. Et plus longue et ferme est la poignée de main, plus la transmission bactérienne est accrue.
L'adoption du check pour réduire considérablement la transmission de maladies infectieuses ? C'est ce que suggère l'auteur, le Pr David Whitworth « pour le bien de la santé publique » et en réponse à une précédente étude, publiée dans le JAMA, qui proposait l'interdiction des poignées de main à l'intérieur de l'hôpital. Une mesure qui peut paraître un fantaisiste mais qui permettrait de réduire les infections associées aux soins (IASS). N'oublions pas qu'un patient hospitalisé sur 25 est victime d'infection nosocomiale.
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Source: American Journal of Infection Control via Eurekalert (AAAS) Fist-bumping beats germ-spreading handshake, study reports (Visuel © Robert Kneschke – Fotolia.com)
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